Le collectif « CREATION » (Centre de ressources, d’animation et d’innovation sur l’histoire sociale, le travail, l’insertion et la reconversion) est un des partenariats de la dynamique Factori. CREATION réuni des acteurs issus des mondes de la recherche, de l’éducation permanente et de la conservation et de la valorisation d’archives (voir « les premiers partenaires du collectif CREATION)
Un fil conducteur guide la démarche partenariale : mobiliser l’histoire comme outil pour éclairer les évolutions contemporaines du travail, de l’insertion et de la reconversion professionnelle et territoriale.
Une visée l’anime également : le partage et la valorisation des connaissances et des ressources (productions scientifiques, archives à haute valeur patrimoniale, outils de formation et d’animation, etc.) au service de projets collectifs à destination des publics de l’insertion, de l’enseignement, de l’animation socio-culturelle, de la culture, du tourisme et du monde du travail.
Cinq chantiers ont été réfléchis par le collectif CREATION depuis mars 2021 en vue de structurer le travail de co-construction de projets collaboratifs avec les acteurs du territoire, ainsi que 3 thématiques transversales.
Les débats des partenaires du collectif CREATION ont abouti à la mise sur pieds de 5 principaux chantiers, à partir desquels organiser les projets et activités
1) La création et l’alimentation d’une plateforme collaborative en ligne et d’un système d’information géographique (SIG)
Les partenaires porteurs de CREATION ont souligné le besoin de disposer d’un support permettant non seulement de localiser les acteurs et les ressources (archives de format multiple, lieux emblématiques de l’histoire sociale et de la mémoire ouvrière, musées, événements commémoratifs, mobilisations, entreprises, opérations de reconversion, …) mais aussi de permettre, à termes, de les mettre à la disposition de publics distincts (publics des partenaires, chercheurs/professionnels, grand public, …)
La mise en œuvre d’une plateforme collaborative en ligne disposant d’outils cartographiques (dont les débouchés comporteront une dimension sociale, culturelle et touristique) demande le regroupement d’un certain nombre de compétences à la fois techniques, informatiques, logistiques et scientifiques. La matinée d’étude du 23 novembre 2021 a permis de donner la parole à des spécialistes et chercheurs venus de Toulouse, de Paris, de Bruxelles et de Wallonie, qui, dans leur domaine respectif, ont déjà beaucoup réfléchi à ces questions et mis en place un ensemble de solutions. Cette journée de partage d’expérience a été une occasion, pour les partenaires du collectif CREATION d’échanger sur les outils et méthodologies à mettre en place sur le territoire pour valoriser l’histoire sociale et ouvrière du bassin d’emploi Charleroi Hainaut-Sud (pour télécharger le programme de matinée du 23 novembre, cliquer ici)
L’une des finalités du projet est d’initier la participation citoyenne à la valorisation du patrimoine. Ainsi, la plateforme collaborative en ligne et le SIG pourront être alimentés directement par le public, sous la supervision d’un modérateur qui contrôlera les données encodées avant que celles-ci ne soient disponibles en ligne. Cette coopération permettra ainsi de garder des traces d’archives familiales et personnelles qui ne sont à l’heure actuelle pas exploitées ni disponibles, mais également d’obtenir des récits de vie et témoignages qui tendent à disparaitre au fil des années
2) La création de parcours balisés co-construits sur l’histoire sociale
La cartographie de lieux emblématiques de l’histoire sociale du bassin d’emploi, identifiés en collaborations étroites avec les acteurs, pourra servir d’appui à la mise sur pied de promenades balisées sur le territoire. De plus, des QR codes ou bornes interactives pourraient être reliés aux données de la plateforme collaborative (iconographies anciennes, textes, archives sonores, etc..) via un site web adaptatif réagissant au format smartphone et à des fonctionnalités de technologies immersives et interactives
3) L’organisation annuelle d’événements artistiques/culturels, de formation et scientifiques
Les partenaires du collectif CREATION envisagent d’organiser, chaque année, un festival d’activités artistiques et scientifiques, mettant en lumière une ou plusieurs thématiques liées à l’histoire sociale et destinée à travailler une problématique par le croisement des regards, des ressources et des connaissances (voir les trois premières thématiques dégagées pour structurer les actions)
4) La production et la diffusion de supports à des fins pédagogiques
Partager et cartographier des données à haute valeur patrimoniale et sociale permet non seulement de sauvegarder et de conserver les données possédant un intérêt esthétique, technique et historique permanent pour la région, mais également d’assurer, dans un but pédagogique, de médiation des publics et scientifiques, la valorisation de ces données via leur accessibilité numérique à l’ensemble des parties prenantes de la région.
La plateforme collaborative en ligne et les espaces de partages des ressources produites par le collectif CREATION pourra servir de base à la création d’outils pédagogiques à destination des publics des mondes de l’enseignement (obligatoire et non obligatoire), de l’insertion socioprofessionnelle, de l’éducation permanente, des secteurs professionnels, de la culture et du tourisme. Chaque année, plusieurs écoles seraient invitées à faire partie du projet.
La localisation de données de formats multiples permettra en outre d’initier de futures recherches pluridisciplinaires (notamment à partir du partenariat ULB – UMons sur le territoire de Charleroi) qui, à leur tour, alimenteront la compréhension des dynamiques locales à travers le temps et produiront des données utiles au SIG. Effectivement, la transposition de certains événements et faits historiques sur carte permet de mettre en évidence des processus sociaux, difficilement perceptibles dans un texte continu, qui peuvent ensuite être étudiés à des fins de recherche sur le territoire.
5) L’aménagement d’un espace physique
Le collectif CREATION souhaite pouvoir bénéficier, à termes, d’un espace physique d’accueil permettant :
– La conservation d’archives éloignées des critères de conservation d’opérateurs existants ou la conservation temporaire d’archives dans des situations d’urgence.
– La consultation à distance, pour le grand public, des archives numérisées et ressources des différents partenaires.
– L’utilisation d’un matériel partagé (photocopieurs, scanners grands formats…) répondant à des besoins spécifiques des partenaires.
– L’organisation d’animations à destination des publics.
Les dynamiques d’accès au pouvoir d’achat
Les crises alimentaires ont marqué l’histoire de leurs empreintes. Si bien souvent on se rapporte au Moyen-Âge pour les évoquer, on en oublie les pénuries liées aux maladies (le mildiou…), aux crises économiques et sociales de la fin du 19e siècle (révolte du Moulin de Marchienne en 1867) ou celles liées aux deux conflits mondiaux (organisation des comités locaux de secours et d’alimentation). L’impact direct de ces crises fragilisa, à Charleroi comme ailleurs, l’ensemble de la santé des habitants mais appela également des réponses énergiques de la part des pouvoirs publics et privés.
Ainsi, la création de coopératives, d’œuvres ouvrières ou religieuses (les Ouvriers réunis, COOP, le Lopin de terre, etc.) changea tant les relations sociales par une nouvelle vision de la production / distribution de biens de premières nécessités (comme le pain, les légumes, le lait, etc.) qu’urbanistique dans la création de véritables usines et réseaux de vente à travers Charleroi. Les traces de ces activités parsèment encore le paysage et leurs noms sont toujours bien présents dans la mémoire collective.
Un territoire de promotion de la santé
Corolaire de l’alimentation, la santé est elle aussi un marqueur social important. Il y a comme point central de la réflexion les lieux de soins existants ou ayant existés (hôpitaux 4, maisons médicales, MRS, ou encore l’Institut Gailly, fruit d’une coopérative où les travailleurs pouvaient acquérir les briques pour sa construction).
Mais en marge de ces institutions existent aussi des personnalités, des lieux d’histoire et de patrimoine ancrés eux aussi au sein de la population. On peut ainsi évoquer Marguerite Jacobs-Pauwels ou la Cité de l’Enfance (Marcinelle) et leurs rôles dans la protection de la jeunesse 5.
Le développement du mouvement mutuelliste a lui aussi trouvé une caisse de résonance dans un bassin ouvrier tel que Charleroi, ainsi que les caisses ouvrières pour les accidents du travail, pour une pension viable, etc. La mise en place de ces mutuelles (accompagnées de la constitution de pharmacies coopératives), parfois au prix de lourds combats syndicaux, répondent en écho à des situations sociales de crises, mais aussi et surtout dans un changement plus large et évolutif de la condition ouvrière.
L’évolution historique des espaces de sociabilité
Par cette thématique, la volonté est de mettre l’accent sur les lieux de sociabilité d’une population largement ouvrière dont le premier est sans conteste l’usine. Entité sociologique à part entière, l’usine est un microcosme de valeurs et de hiérarchies dont l’étude déborde souvent sur des constats urbanistiques (la mise en place de cités ouvrières, la modification du relief comme pour les terrils, ou son opposé, les carrières), technologiques (l’évolution du travail, des machines, etc.).
En plus d’un maillage fort de Maisons du Peuple à l’aube du 20e siècle, la création de la Commission des Loisirs de l’Ouvrier en 1919 renforce le Bassin de Charleroi d’une série d’initiatives sociales en marge de l’usine sans forcément s’en départir, à l’instar des fanfares ou de clubs sportifs 6.
Parfois aussi, la machine s’enraye et s’opère alors la lente reconversion. La fermeture de Caterpillar à Gosselies en 2016 plongea des milliers de travailleurs devenus obsolètes et la région entière dans le désarroi. L’ensemble des acteurs régionaux, tels que le FOREM ou les syndicats, se regroupèrent et formèrent une colonne vertébrale d’actions visant la reconversion des personnes et d’un site industriel. Des études ont permis de montrer les effets en cascade d’une telle fermeture mais également des initiatives de relance des ouvriers et sous-traitants touchés.
Les copilotes du collectif sont : Aline Bingen (aline.bingen@ulb.be), Francine Bolle (Francine.bolle@ulb.be), Liza Lebrun (Liza.lebrun@fgtb.be), Camille Vanbersy (camille.vanbersy@carhop.be) et Julien Tondeur (julien.tondeur@carhop.be)
Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO comme site minier majeur de Wallonie et labellisé par l’Union européenne, le Bois du Cazier illustre la condition et l’immigration ouvrière. Grâce au travail de sensibilisation mené autour de la catastrophe du 8 août 1956 qui fit 262 victimes originaires de 12 pays différents, nul ne peut plus ignorer la puissance de ce patrimoine mémoriel.
Le Bois du Cazier offre un ensemble architectural remarquable, couronné par deux châssis à molettes et ceinturé de trois terrils aménagés en sentiers de promenade. Le site présente une offre muséale complète consacrée au charbon, au fer et au verre déclinée en trois espaces: le centre d’interprétation consacré au souvenir de la tragédie de 1956, à l’immigration et aux conditions de travail de l’époque ; le musée de l’Industrie pour replonger dans cette épopée humaine et technique qu’a été la Révolution industrielle ; et le musée du Verre avec sa prestigieuse collection d’art. Le Bois du Cazier est une véritable vitrine du savoir-faire humain, de ses réussites mais aussi de ses dérives.
« Créé en 1977 et constitué en asbl en 1980, le Centre d’Animation et de Recherche en Histoire Ouvrière et Populaire (Carhop) recueille la mémoire ouvrière sous quelque forme que ce soit (écrite, iconographique, sonore, filmée), la sauvegarder et la faire connaître. Le Carhop est reconnu comme centre d’archives privées et comme service d’éducation permanente par la Communauté française de Belgique. Ses missions sont diverses : recherches, analyses et études, formations, animations, expositions en ligne ou panneaux, édition, chantiers et projets archives (collecte des archives du Mouvement ouvrier chrétien, classement, inventaires, lancement d’une école ouverte d’archivistique à destination du milieu associatif, etc.), gestion des collections du centre de documentation, reportage-photos… ».
CARHOP asbl
Siège d’activités :
Avenue de la Houssière, 80
7090 Braine-le-Comte
Tél : 067/48.58.61
Siège social :
Rue de la Poste, 111
1030 Bruxelles
Tél : 02/514.15.30
L’Institut d’histoire ouvrière, économique et sociale (IHOES) est une ASBL indépendante et pluraliste active à la fois comme centre d’archives privées et service d’éducation permanente. Situé en plein cœur de la vallée industrielle liégeoise, l’IHOES emploie actuellement une équipe dynamique et polyvalente composée de six personnes.
L’IHOES préserve depuis près de quarante ans la mémoire des travailleurs et de leurs luttes pour l’émancipation sous toutes ses formes (fonds d’archives « papier » et numériques, monographies, brochures, périodiques, photos, films, documents sonores, cartes postales, affiches, peintures, objets muséaux, etc.) et se charge également de faire vivre ce patrimoine historique exceptionnel, de le valoriser via un ensemble d’activités (animations citoyennes, expositions, conférences, colloques, formations, etc.) et de l’utiliser pour alimenter l’analyse du temps présent via de nombreux articles et études.
Site Web : www.ihoes.be
Courriel principal : info@ihoes.be
Le Service des Archives de la Ville et du CPAS de Charleroi conserve les documents émis par les administrations de ces deux entités (soit environ 20 kms linéaires). Outre une bibliothèque se rapportant à l’histoire de la région, divers fonds privés d’archives (Caterpillar, l’architecte Jean Yernaux, le CINAC…) offrent un intérêt supplémentaire à l’histoire culturelle, économique et sociale de la région de Charleroi. En complément, une large photothèque ainsi qu’une collection d’affiches permettent un rajout à cette riche histoire.
Le Service collabore maintenant depuis de nombreuses années pour des publications et expositions avec divers acteurs universitaires et culturels.
Fondé en 1987, le centre d’archives privées SAICOM (Sauvegarde des Archives Industrielles du Couchant de Mons) avait pour objectif à l’origine la préservation des archives des charbonnages du bassin du Couchant de Mons. Aujourd’hui, nos collections s’ouvrent également aux autres types d’industries dans tout le Hainaut.
Les archives conservées au SAICOM constituent une clé idéale pour la compréhension de l’histoire économique et sociale d’une région construite autour de l’industrie houillère. Elles permettent également des recherches généalogiques, géologiques et architecturales.
Les collections se répartissent entre les archives, la bibliothèque (générale, technique et périodique), les cartes et plans et la collection iconographique. Les fonds sont pour la plupart classés, inventoriés et consultables. Pour plus d’informations sur nos collections : www.saicom.be
Adresse :
2 b rue Saint-Patrice
7110 Houdeng-Aimeries
(Site de l’ancienne Société des Charbonnages du Bois-du-Luc)
Tel : 064.84.20.48
Mail : saicom@skynet.be
Site web : www.saicom.be
Le centre Metices de l’Université libre de Bruxelles développe des recherches en Sociologie du travail, de l’emploi et de la formation depuis de nombreuses années sur le territoire de Charleroi. De nombreuses enquêtes, essentiellement qualitatives, y ont été menées sur l’évolution des conditions de travail, les problématiques de santé au travail sous l’effet des nouvelles formes d’organisation du travail, les mobilisations consécutives aux annonces de restructurations ou fermetures d’entreprises, mais aussi sur les trajectoires de reconversion ou d’insertion professionnelle de personnes fragilisées par les transformations du marché du travail. Les chercheurs de l’antenne de Charleroi font également partie du centre pluridisciplinaire sur les transformations sociales TRANSFO, récemment créé au sein du Campus UCharleroi, qui réunit des chercheur·e·s de l’ULB issu·e·s de toutes disciplines autour de recherches scientifiques et de projets collaboratifs sur le changement social
Personne de contact : Aline Bingen (aline.bingen@ulb.be)
L’Institut Marcel Liebman est une ASBL hébergée par l’Université libre de Bruxelles qui a pour but de contribuer de manière générale à l’étude de la pensée de gauche, de promouvoir une réflexion critique sur les pratiques des mouvements sociaux et d’éclairer par l’approche historique les enjeux politiques contemporains.
Pour ce faire, l’Institut organise annuellement une chaire annuelle ouverte à un professeur d’université, mais également de nombreux séminaires, conférences, colloques, projection-débat et autres manifestations. L’Institut participe également à l’édition de livres ou d’actes de conférence et à la mise en ligne (en accès libre) de textes de Marcel Liebman. Nous assurons enfin la gestion d’une bibliothèque (environ 3000 ouvrages) dont le noyau est constitué par les livres ayant appartenu à Marcel Liebman.
L’ensemble de nos activités (y compris les captations audio/vidéo de certaines de celles-ci) peut être consulté sur notre site web : www.institut-liebman.be.
Contact : institut.liebman@ulb.be
Le Centre de Recherche en Innovation Sociale, Développement territorial et tourisme durable est un centre de recherche transdisciplinaire orienté vers les Innovations sociales, le Développement territorial et le Tourisme participatif et durable.
Plusieurs projets sont en cours.
– Centrality of Territories s’intéresse à la régénération de Charleroi (et de sa province) par son inscription dans un réseau international de villes partageant certaines caractéristiques communes
– Ulysse: mise en réseau de 9 établissements d’enseignement et le CRISD.
– Le CRISD est membre du Comité d’Orientation du projet européen transfrontalier Destination Terrils.
L’objectif du projet est de valoriser les terrils comme destination touristique de manière raisonnée et durable.
– Une table ronde est organisée afin de sensibiliser les étudiants aux enjeux de l’innovation sociale et territoriale.
– Un atelier de recherche-action transdisciplinaire en développement local
et bien d’autres à venir! »
Cenforsoc et Vie-Esem sont des centres d’éducation populaire destinés au monde du travail et aux citoyens. Leur objectif est de promouvoir l’émancipation des travailleurs et travailleuses, actifs et non-actifs, à travers la formation et l’animation. L’un à Charleroi, l’autre dans le Sud-Hainaut, ils abordent des sujets très variés et en lien avec la politique, le social, la culture ou encore l’économie.
L’ASBL « Formation Education Culture » (FEC) est une association reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du décret « éducation permanente ».
La FEC organise des activités de formation, d’animation sociopolitique, de sensibilisation pour le public des travailleurs et travailleuses (avec ou sans emploi) et de leurs représentants. Elle travaille notamment avec le public syndical (CSC).
La FUNOC (Formation pour l’Université Ouverte de Charleroi) développe un ensemble de dispositifs de formation s’adressant aux jeunes et adultes peu qualifiés et peu scolarisés de la région de Charleroi. Le siège social de la FUNOC est au 19 avenue des Alliés, 6000 Charleroi. La FUNOC a un centre de formation à Charleroi, un centre à Gilly et un centre à Monceau.
La FUNOC est un organisme d’insertion socioprofessionnelle (CISP) reconnu par la Région wallonne pour ses activités de formation. Au sein de ses formations, la FUNOC développe, outre ses missions de CISP, la qualification sociale de son public et encourage l’utilisation de méthodes d’éducation permanente, des méthodes qui encouragent l’expression et la participation citoyenne. La FUNOC emploie, en 2021, 143 personnes équivalents/temps plein.
Le MOC (mouvement ouvrier chrétien) CIEP (Centre d’Information et d’Education Populaire, développe des actions d’éducation permanente. Il est notamment l’organisateur de l’ISCO, Institut Supérieur de Culture Ouvrière et du BAGIC, Brevet d’aptitude à la coordination de projets d’organismes culturels et socioculturels). Le MOC a aussi un rôle d’interpellation politique. Et pour conclure le MOC se met à disposition de ses organisations constitutives (Vie féminine, les Equipes populaires, les JOC, La CSC, la Mutualité Chrétienne).
La Formation Léon Lesoil (FLL) est une association sans but lucratif dont l’objectif est la diffusion des idées marxistes dans l’acceptation la plus large du terme. C’est-à-dire non seulement tout ce qui touche aux rapports sociaux (économie, droit, politique, classes sociales, rapports femmes/hommes) et à l’idéologie qui sous-tend ces rapports (philosophie, théorie), mais aussi les rapports entre les êtres humains et la nature.
En tant qu’association d’éducation permanente, la Formation Léon Lesoil organise des séances de formations sous diverses formes : stages de plusieurs jours, conférences-débats, soirées de discussion, journées de formation destinées aux militant.e.s des organisations syndicales et du monde associatif, édition de matériel de documentation. Une autre activité importante de la FLL est l’édition de livres, de brochures, de dossiers, etc.
Confrontés au travail, comme déterminant social de la Santé très souvent négligé en santé publique, des syndicalistes, des médecins du travail et généralistes, des mutuellistes, des citoyens, le Centre Local pour la Promotion de la Santé, le Centre de Défense et d’Action pour la santé des travailleurs se sont organisés depuis plus de 10 ans en « Atelier Santé » à Charleroi. L’objectif est de permettre aux travailleurs et à leurs délégués, comme premiers experts, de se réapproprier leur santé au travail, la méthode préconisée, étant la Recherche-Action.
L’Association Culturelle Joseph Jacquemotte est une association d’éducation permanente présente en Wallonie et à Bruxelles. Elle agit sur des thématiques liées à l’histoire et aux doctrines du mouvement ouvrier, à la solidarité internationale, à la critique du capitalisme et aux alternatives à ce dernier. L’ACJJ organise des ateliers, groupes de travail thématiques, conférences, débats, activités culturelles, … Notre association dispose d’un petit centre d’archives et de documentation dans ses locaux de Dampremy, animé avec l’aide de militant.e.s, qui abrite d’intéressants documents sur l’histoire du mouvement ouvrier carolorégien, particulièrement sa composante communiste.
C’est un collectif de syndicalistes FGTB et CSC, d’enseignant(e)s et d’historiens, membres et sympathisants du PTB.
Nous voulons remettre en mémoire notre histoire sociale, parce que nos acquis sociaux sont de plus en plus détricotés, nos droits bafoués et notre sécurité sociale est mise à mal. Nous le faisons au travers d’événements historiques (grèves, manifestations, émeutes comme en 1886, les grèves générales de 1932 et 36, la tragédie du Bois du Cazier, 60-61, …) etc.
Nous publions des capsules vidéos et organisons mensuellement une activité sur l’histoire du Mouvement Ouvrier. Chaque fois, avec un suivi et complété d’un ouvrage, d’un film, d’un livre, d’une brochure, d’une exposition, d’une visite guidée, d’une pièce de théâtre, d’une autre page facebook ou web, pour approfondir le sujet.
Contact ‘MarxMegaFon’ – Groupe Mémoire Ouvrière du PTB, Christian Viroux, c.viroux@live.be et charleroi@ptb.be, tél : 0475/706188 et 071/324565
Le collectif « CREATION » (Centre de ressources, d’animation et d’innovation sur l’histoire sociale, le travail, l’insertion et la reconversion) est un des partenariats de la dynamique Factori. CREATION réuni des acteurs issus des mondes de la recherche, de l’éducation permanente et de la conservation et de la valorisation d’archives (voir « les premiers partenaires du collectif CREATION)
Un fil conducteur guide la démarche partenariale : mobiliser l’histoire comme outil pour éclairer les évolutions contemporaines du travail, de l’insertion et de la reconversion professionnelle et territoriale.
Une visée l’anime également : le partage et la valorisation des connaissances et des ressources (productions scientifiques, archives à haute valeur patrimoniale, outils de formation et d’animation, etc.) au service de projets collectifs à destination des publics de l’insertion, de l’enseignement, de l’animation socio-culturelle, de la culture, du tourisme et du monde du travail.
Cinq chantiers ont été réfléchis par le collectif CREATION depuis mars 2021 en vue de structurer le travail de co-construction de projets collaboratifs avec les acteurs du territoire, ainsi que 3 thématiques transversales.
Les débats des partenaires du collectif CREATION ont abouti à la mise sur pieds de 5 principaux chantiers, à partir desquels organiser les projets et activités
1) La création et l’alimentation d’une plateforme collaborative en ligne et d’un système d’information géographique (SIG)
Les partenaires porteurs de CREATION ont souligné le besoin de disposer d’un support permettant non seulement de localiser les acteurs et les ressources (archives de format multiple, lieux emblématiques de l’histoire sociale et de la mémoire ouvrière, musées, événements commémoratifs, mobilisations, entreprises, opérations de reconversion, …) mais aussi de permettre, à termes, de les mettre à la disposition de publics distincts (publics des partenaires, chercheurs/professionnels, grand public, …)
La mise en œuvre d’une plateforme collaborative en ligne disposant d’outils cartographiques (dont les débouchés comporteront une dimension sociale, culturelle et touristique) demande le regroupement d’un certain nombre de compétences à la fois techniques, informatiques, logistiques et scientifiques. La matinée d’étude du 23 novembre 2021 a permis de donner la parole à des spécialistes et chercheurs venus de Toulouse, de Paris, de Bruxelles et de Wallonie, qui, dans leur domaine respectif, ont déjà beaucoup réfléchi à ces questions et mis en place un ensemble de solutions. Cette journée de partage d’expérience a été une occasion, pour les partenaires du collectif CREATION d’échanger sur les outils et méthodologies à mettre en place sur le territoire pour valoriser l’histoire sociale et ouvrière du bassin d’emploi Charleroi Hainaut-Sud (pour télécharger le programme de matinée du 23 novembre, cliquer ici)
L’une des finalités du projet est d’initier la participation citoyenne à la valorisation du patrimoine. Ainsi, la plateforme collaborative en ligne et le SIG pourront être alimentés directement par le public, sous la supervision d’un modérateur qui contrôlera les données encodées avant que celles-ci ne soient disponibles en ligne. Cette coopération permettra ainsi de garder des traces d’archives familiales et personnelles qui ne sont à l’heure actuelle pas exploitées ni disponibles, mais également d’obtenir des récits de vie et témoignages qui tendent à disparaitre au fil des années
2) La création de parcours balisés co-construits sur l’histoire sociale
La cartographie de lieux emblématiques de l’histoire sociale du bassin d’emploi, identifiés en collaborations étroites avec les acteurs, pourra servir d’appui à la mise sur pied de promenades balisées sur le territoire. De plus, des QR codes ou bornes interactives pourraient être reliés aux données de la plateforme collaborative (iconographies anciennes, textes, archives sonores, etc..) via un site web adaptatif réagissant au format smartphone et à des fonctionnalités de technologies immersives et interactives
3) L’organisation annuelle d’événements artistiques/culturels, de formation et scientifiques
Les partenaires du collectif CREATION envisagent d’organiser, chaque année, un festival d’activités artistiques et scientifiques, mettant en lumière une ou plusieurs thématiques liées à l’histoire sociale et destinée à travailler une problématique par le croisement des regards, des ressources et des connaissances (voir les trois premières thématiques dégagées pour structurer les actions)
4) La production et la diffusion de supports à des fins pédagogiques
Partager et cartographier des données à haute valeur patrimoniale et sociale permet non seulement de sauvegarder et de conserver les données possédant un intérêt esthétique, technique et historique permanent pour la région, mais également d’assurer, dans un but pédagogique, de médiation des publics et scientifiques, la valorisation de ces données via leur accessibilité numérique à l’ensemble des parties prenantes de la région.
La plateforme collaborative en ligne et les espaces de partages des ressources produites par le collectif CREATION pourra servir de base à la création d’outils pédagogiques à destination des publics des mondes de l’enseignement (obligatoire et non obligatoire), de l’insertion socioprofessionnelle, de l’éducation permanente, des secteurs professionnels, de la culture et du tourisme. Chaque année, plusieurs écoles seraient invitées à faire partie du projet.
La localisation de données de formats multiples permettra en outre d’initier de futures recherches pluridisciplinaires (notamment à partir du partenariat ULB – UMons sur le territoire de Charleroi) qui, à leur tour, alimenteront la compréhension des dynamiques locales à travers le temps et produiront des données utiles au SIG. Effectivement, la transposition de certains événements et faits historiques sur carte permet de mettre en évidence des processus sociaux, difficilement perceptibles dans un texte continu, qui peuvent ensuite être étudiés à des fins de recherche sur le territoire.
5) L’aménagement d’un espace physique
Le collectif CREATION souhaite pouvoir bénéficier, à termes, d’un espace physique d’accueil permettant :
– La conservation d’archives éloignées des critères de conservation d’opérateurs existants ou la conservation temporaire d’archives dans des situations d’urgence.
– La consultation à distance, pour le grand public, des archives numérisées et ressources des différents partenaires.
– L’utilisation d’un matériel partagé (photocopieurs, scanners grands formats…) répondant à des besoins spécifiques des partenaires.
– L’organisation d’animations à destination des publics.
Les dynamiques d’accès au pouvoir d’achat
Les crises alimentaires ont marqué l’histoire de leurs empreintes. Si bien souvent on se rapporte au Moyen-Âge pour les évoquer, on en oublie les pénuries liées aux maladies (le mildiou…), aux crises économiques et sociales de la fin du 19e siècle (révolte du Moulin de Marchienne en 1867) ou celles liées aux deux conflits mondiaux (organisation des comités locaux de secours et d’alimentation). L’impact direct de ces crises fragilisa, à Charleroi comme ailleurs, l’ensemble de la santé des habitants mais appela également des réponses énergiques de la part des pouvoirs publics et privés.
Ainsi, la création de coopératives, d’œuvres ouvrières ou religieuses (les Ouvriers réunis, COOP, le Lopin de terre, etc.) changea tant les relations sociales par une nouvelle vision de la production / distribution de biens de premières nécessités (comme le pain, les légumes, le lait, etc.) qu’urbanistique dans la création de véritables usines et réseaux de vente à travers Charleroi. Les traces de ces activités parsèment encore le paysage et leurs noms sont toujours bien présents dans la mémoire collective.
Un territoire de promotion de la santé
Corolaire de l’alimentation, la santé est elle aussi un marqueur social important. Il y a comme point central de la réflexion les lieux de soins existants ou ayant existés (hôpitaux 4, maisons médicales, MRS, ou encore l’Institut Gailly, fruit d’une coopérative où les travailleurs pouvaient acquérir les briques pour sa construction).
Mais en marge de ces institutions existent aussi des personnalités, des lieux d’histoire et de patrimoine ancrés eux aussi au sein de la population. On peut ainsi évoquer Marguerite Jacobs-Pauwels ou la Cité de l’Enfance (Marcinelle) et leurs rôles dans la protection de la jeunesse 5.
Le développement du mouvement mutuelliste a lui aussi trouvé une caisse de résonance dans un bassin ouvrier tel que Charleroi, ainsi que les caisses ouvrières pour les accidents du travail, pour une pension viable, etc. La mise en place de ces mutuelles (accompagnées de la constitution de pharmacies coopératives), parfois au prix de lourds combats syndicaux, répondent en écho à des situations sociales de crises, mais aussi et surtout dans un changement plus large et évolutif de la condition ouvrière.
L’évolution historique des espaces de sociabilité
Par cette thématique, la volonté est de mettre l’accent sur les lieux de sociabilité d’une population largement ouvrière dont le premier est sans conteste l’usine. Entité sociologique à part entière, l’usine est un microcosme de valeurs et de hiérarchies dont l’étude déborde souvent sur des constats urbanistiques (la mise en place de cités ouvrières, la modification du relief comme pour les terrils, ou son opposé, les carrières), technologiques (l’évolution du travail, des machines, etc.).
En plus d’un maillage fort de Maisons du Peuple à l’aube du 20e siècle, la création de la Commission des Loisirs de l’Ouvrier en 1919 renforce le Bassin de Charleroi d’une série d’initiatives sociales en marge de l’usine sans forcément s’en départir, à l’instar des fanfares ou de clubs sportifs 6.
Parfois aussi, la machine s’enraye et s’opère alors la lente reconversion. La fermeture de Caterpillar à Gosselies en 2016 plongea des milliers de travailleurs devenus obsolètes et la région entière dans le désarroi. L’ensemble des acteurs régionaux, tels que le FOREM ou les syndicats, se regroupèrent et formèrent une colonne vertébrale d’actions visant la reconversion des personnes et d’un site industriel. Des études ont permis de montrer les effets en cascade d’une telle fermeture mais également des initiatives de relance des ouvriers et sous-traitants touchés.
Les copilotes du collectif sont : Aline Bingen (aline.bingen@ulb.be), Francine Bolle (Francine.bolle@ulb.be), Liza Lebrun (Liza.lebrun@fgtb.be), Camille Vanbersy (camille.vanbersy@carhop.be) et Julien Tondeur (julien.tondeur@carhop.be)
Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO comme site minier majeur de Wallonie et labellisé par l’Union européenne, le Bois du Cazier illustre la condition et l’immigration ouvrière. Grâce au travail de sensibilisation mené autour de la catastrophe du 8 août 1956 qui fit 262 victimes originaires de 12 pays différents, nul ne peut plus ignorer la puissance de ce patrimoine mémoriel.
Le Bois du Cazier offre un ensemble architectural remarquable, couronné par deux châssis à molettes et ceinturé de trois terrils aménagés en sentiers de promenade. Le site présente une offre muséale complète consacrée au charbon, au fer et au verre déclinée en trois espaces: le centre d’interprétation consacré au souvenir de la tragédie de 1956, à l’immigration et aux conditions de travail de l’époque ; le musée de l’Industrie pour replonger dans cette épopée humaine et technique qu’a été la Révolution industrielle ; et le musée du Verre avec sa prestigieuse collection d’art. Le Bois du Cazier est une véritable vitrine du savoir-faire humain, de ses réussites mais aussi de ses dérives.
« Créé en 1977 et constitué en asbl en 1980, le Centre d’Animation et de Recherche en Histoire Ouvrière et Populaire (Carhop) recueille la mémoire ouvrière sous quelque forme que ce soit (écrite, iconographique, sonore, filmée), la sauvegarder et la faire connaître. Le Carhop est reconnu comme centre d’archives privées et comme service d’éducation permanente par la Communauté française de Belgique. Ses missions sont diverses : recherches, analyses et études, formations, animations, expositions en ligne ou panneaux, édition, chantiers et projets archives (collecte des archives du Mouvement ouvrier chrétien, classement, inventaires, lancement d’une école ouverte d’archivistique à destination du milieu associatif, etc.), gestion des collections du centre de documentation, reportage-photos… ».
CARHOP asbl
Siège d’activités :
Avenue de la Houssière, 80
7090 Braine-le-Comte
Tél : 067/48.58.61
Siège social :
Rue de la Poste, 111
1030 Bruxelles
Tél : 02/514.15.30
L’Institut d’histoire ouvrière, économique et sociale (IHOES) est une ASBL indépendante et pluraliste active à la fois comme centre d’archives privées et service d’éducation permanente. Situé en plein cœur de la vallée industrielle liégeoise, l’IHOES emploie actuellement une équipe dynamique et polyvalente composée de six personnes.
L’IHOES préserve depuis près de quarante ans la mémoire des travailleurs et de leurs luttes pour l’émancipation sous toutes ses formes (fonds d’archives « papier » et numériques, monographies, brochures, périodiques, photos, films, documents sonores, cartes postales, affiches, peintures, objets muséaux, etc.) et se charge également de faire vivre ce patrimoine historique exceptionnel, de le valoriser via un ensemble d’activités (animations citoyennes, expositions, conférences, colloques, formations, etc.) et de l’utiliser pour alimenter l’analyse du temps présent via de nombreux articles et études.
Site Web : www.ihoes.be
Courriel principal : info@ihoes.be
Le Service des Archives de la Ville et du CPAS de Charleroi conserve les documents émis par les administrations de ces deux entités (soit environ 20 kms linéaires). Outre une bibliothèque se rapportant à l’histoire de la région, divers fonds privés d’archives (Caterpillar, l’architecte Jean Yernaux, le CINAC…) offrent un intérêt supplémentaire à l’histoire culturelle, économique et sociale de la région de Charleroi. En complément, une large photothèque ainsi qu’une collection d’affiches permettent un rajout à cette riche histoire.
Le Service collabore maintenant depuis de nombreuses années pour des publications et expositions avec divers acteurs universitaires et culturels.
Fondé en 1987, le centre d’archives privées SAICOM (Sauvegarde des Archives Industrielles du Couchant de Mons) avait pour objectif à l’origine la préservation des archives des charbonnages du bassin du Couchant de Mons. Aujourd’hui, nos collections s’ouvrent également aux autres types d’industries dans tout le Hainaut.
Les archives conservées au SAICOM constituent une clé idéale pour la compréhension de l’histoire économique et sociale d’une région construite autour de l’industrie houillère. Elles permettent également des recherches généalogiques, géologiques et architecturales.
Les collections se répartissent entre les archives, la bibliothèque (générale, technique et périodique), les cartes et plans et la collection iconographique. Les fonds sont pour la plupart classés, inventoriés et consultables. Pour plus d’informations sur nos collections : www.saicom.be
Adresse :
2 b rue Saint-Patrice
7110 Houdeng-Aimeries
(Site de l’ancienne Société des Charbonnages du Bois-du-Luc)
Tel : 064.84.20.48
Mail : saicom@skynet.be
Site web : www.saicom.be
Le centre Metices de l’Université libre de Bruxelles développe des recherches en Sociologie du travail, de l’emploi et de la formation depuis de nombreuses années sur le territoire de Charleroi. De nombreuses enquêtes, essentiellement qualitatives, y ont été menées sur l’évolution des conditions de travail, les problématiques de santé au travail sous l’effet des nouvelles formes d’organisation du travail, les mobilisations consécutives aux annonces de restructurations ou fermetures d’entreprises, mais aussi sur les trajectoires de reconversion ou d’insertion professionnelle de personnes fragilisées par les transformations du marché du travail. Les chercheurs de l’antenne de Charleroi font également partie du centre pluridisciplinaire sur les transformations sociales TRANSFO, récemment créé au sein du Campus UCharleroi, qui réunit des chercheur·e·s de l’ULB issu·e·s de toutes disciplines autour de recherches scientifiques et de projets collaboratifs sur le changement social
Personne de contact : Aline Bingen (aline.bingen@ulb.be)
L’Institut Marcel Liebman est une ASBL hébergée par l’Université libre de Bruxelles qui a pour but de contribuer de manière générale à l’étude de la pensée de gauche, de promouvoir une réflexion critique sur les pratiques des mouvements sociaux et d’éclairer par l’approche historique les enjeux politiques contemporains.
Pour ce faire, l’Institut organise annuellement une chaire annuelle ouverte à un professeur d’université, mais également de nombreux séminaires, conférences, colloques, projection-débat et autres manifestations. L’Institut participe également à l’édition de livres ou d’actes de conférence et à la mise en ligne (en accès libre) de textes de Marcel Liebman. Nous assurons enfin la gestion d’une bibliothèque (environ 3000 ouvrages) dont le noyau est constitué par les livres ayant appartenu à Marcel Liebman.
L’ensemble de nos activités (y compris les captations audio/vidéo de certaines de celles-ci) peut être consulté sur notre site web : www.institut-liebman.be.
Contact : institut.liebman@ulb.be
Le Centre de Recherche en Innovation Sociale, Développement territorial et tourisme durable est un centre de recherche transdisciplinaire orienté vers les Innovations sociales, le Développement territorial et le Tourisme participatif et durable.
Plusieurs projets sont en cours.
– Centrality of Territories s’intéresse à la régénération de Charleroi (et de sa province) par son inscription dans un réseau international de villes partageant certaines caractéristiques communes
– Ulysse: mise en réseau de 9 établissements d’enseignement et le CRISD.
– Le CRISD est membre du Comité d’Orientation du projet européen transfrontalier Destination Terrils.
L’objectif du projet est de valoriser les terrils comme destination touristique de manière raisonnée et durable.
– Une table ronde est organisée afin de sensibiliser les étudiants aux enjeux de l’innovation sociale et territoriale.
– Un atelier de recherche-action transdisciplinaire en développement local
et bien d’autres à venir! »
Cenforsoc et Vie-Esem sont des centres d’éducation populaire destinés au monde du travail et aux citoyens. Leur objectif est de promouvoir l’émancipation des travailleurs et travailleuses, actifs et non-actifs, à travers la formation et l’animation. L’un à Charleroi, l’autre dans le Sud-Hainaut, ils abordent des sujets très variés et en lien avec la politique, le social, la culture ou encore l’économie.
L’ASBL « Formation Education Culture » (FEC) est une association reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du décret « éducation permanente ».
La FEC organise des activités de formation, d’animation sociopolitique, de sensibilisation pour le public des travailleurs et travailleuses (avec ou sans emploi) et de leurs représentants. Elle travaille notamment avec le public syndical (CSC).
La FUNOC (Formation pour l’Université Ouverte de Charleroi) développe un ensemble de dispositifs de formation s’adressant aux jeunes et adultes peu qualifiés et peu scolarisés de la région de Charleroi. Le siège social de la FUNOC est au 19 avenue des Alliés, 6000 Charleroi. La FUNOC a un centre de formation à Charleroi, un centre à Gilly et un centre à Monceau.
La FUNOC est un organisme d’insertion socioprofessionnelle (CISP) reconnu par la Région wallonne pour ses activités de formation. Au sein de ses formations, la FUNOC développe, outre ses missions de CISP, la qualification sociale de son public et encourage l’utilisation de méthodes d’éducation permanente, des méthodes qui encouragent l’expression et la participation citoyenne. La FUNOC emploie, en 2021, 143 personnes équivalents/temps plein.
Le MOC (mouvement ouvrier chrétien) CIEP (Centre d’Information et d’Education Populaire, développe des actions d’éducation permanente. Il est notamment l’organisateur de l’ISCO, Institut Supérieur de Culture Ouvrière et du BAGIC, Brevet d’aptitude à la coordination de projets d’organismes culturels et socioculturels). Le MOC a aussi un rôle d’interpellation politique. Et pour conclure le MOC se met à disposition de ses organisations constitutives (Vie féminine, les Equipes populaires, les JOC, La CSC, la Mutualité Chrétienne).
La Formation Léon Lesoil (FLL) est une association sans but lucratif dont l’objectif est la diffusion des idées marxistes dans l’acceptation la plus large du terme. C’est-à-dire non seulement tout ce qui touche aux rapports sociaux (économie, droit, politique, classes sociales, rapports femmes/hommes) et à l’idéologie qui sous-tend ces rapports (philosophie, théorie), mais aussi les rapports entre les êtres humains et la nature.
En tant qu’association d’éducation permanente, la Formation Léon Lesoil organise des séances de formations sous diverses formes : stages de plusieurs jours, conférences-débats, soirées de discussion, journées de formation destinées aux militant.e.s des organisations syndicales et du monde associatif, édition de matériel de documentation. Une autre activité importante de la FLL est l’édition de livres, de brochures, de dossiers, etc.
Confrontés au travail, comme déterminant social de la Santé très souvent négligé en santé publique, des syndicalistes, des médecins du travail et généralistes, des mutuellistes, des citoyens, le Centre Local pour la Promotion de la Santé, le Centre de Défense et d’Action pour la santé des travailleurs se sont organisés depuis plus de 10 ans en « Atelier Santé » à Charleroi. L’objectif est de permettre aux travailleurs et à leurs délégués, comme premiers experts, de se réapproprier leur santé au travail, la méthode préconisée, étant la Recherche-Action.
L’Association Culturelle Joseph Jacquemotte est une association d’éducation permanente présente en Wallonie et à Bruxelles. Elle agit sur des thématiques liées à l’histoire et aux doctrines du mouvement ouvrier, à la solidarité internationale, à la critique du capitalisme et aux alternatives à ce dernier. L’ACJJ organise des ateliers, groupes de travail thématiques, conférences, débats, activités culturelles, … Notre association dispose d’un petit centre d’archives et de documentation dans ses locaux de Dampremy, animé avec l’aide de militant.e.s, qui abrite d’intéressants documents sur l’histoire du mouvement ouvrier carolorégien, particulièrement sa composante communiste.
C’est un collectif de syndicalistes FGTB et CSC, d’enseignant(e)s et d’historiens, membres et sympathisants du PTB.
Nous voulons remettre en mémoire notre histoire sociale, parce que nos acquis sociaux sont de plus en plus détricotés, nos droits bafoués et notre sécurité sociale est mise à mal. Nous le faisons au travers d’événements historiques (grèves, manifestations, émeutes comme en 1886, les grèves générales de 1932 et 36, la tragédie du Bois du Cazier, 60-61, …) etc.
Nous publions des capsules vidéos et organisons mensuellement une activité sur l’histoire du Mouvement Ouvrier. Chaque fois, avec un suivi et complété d’un ouvrage, d’un film, d’un livre, d’une brochure, d’une exposition, d’une visite guidée, d’une pièce de théâtre, d’une autre page facebook ou web, pour approfondir le sujet.
Contact ‘MarxMegaFon’ – Groupe Mémoire Ouvrière du PTB, Christian Viroux, c.viroux@live.be et charleroi@ptb.be, tél : 0475/706188 et 071/324565